Tempête judiciaire en France : TikTok sous le feu des plaintes pour addiction mortelle chez les ados
Un séisme juridique frappe le réseau social préféré des jeunes. Onze familles françaises lancent une offensive sans précédent contre TikTok, accusé d’avoir « poussé quatre adolescentes au suicide » par son algorithme ravageur. Alors que l’Assemblée nationale s’apprête à voter une enquête parlementaire, plongée dans un scandale qui secoue la tech mondiale.
Drame familial : quand le fil TikTok devient une spirale infernale
Le tribunal de Créteil examine des témoignages glaçants. Deux suicides à 15 ans, deux tentatives extrêmes : les plaignants dénoncent une « machine à broyer la santé mentale ». « L’application suggérait en boucle des vidéos sur l’automutilation et les troubles alimentaires à nos filles », accuse une mère, la voix nouée par l’émotion. Une étude de l’Arcom révèle qu’1 préadolescent sur 2 de 11-12 ans utilise TikTok… malgré l’interdiction légale aux moins de 13 ans.
Algorithme toxique : la bombe à retardement technologique
Les avocats des familles pointent du doigt le « piège addictif » conçu par TikTok. « L’application maximise le temps d’écran via un système de récompenses cérébrales comparables aux machines à sous », explique Me Dupond-Moretti. Pire : les contenus pro-suicide resurgiraient malgré les signalements, selon des documents internes obtenus par FranceInfo.
Vote crucial : la France en première ligne contre les GAFAM
La députée Laure Miller mène une charge historique. Sa proposition de commission d’enquête parlementaire, votée à l’unanimité en commission, pourrait déboucher sur des mesures inédites. « Comment une application interdite aux moins de 13 ans compte 50% d’utilisateurs dans cette tranche d’âge ? », interroge l’élue macroniste, exigeant des audits algorithmiques transparents.
Déni chinois : la stratégie risquée de TikTok
Face à la tempête, le géant chinois oppose une défense en béton. Ses représentants invoquent des « outils de contrôle parental renforcés » et une « modération accrue ». Pourtant, un rapport de la DGCCRF dénombre 127 contenus dangereux non supprimés sous 24h lors d’un test en janvier 2025. Le réseau social navigue en eaux troubles entre pression régulatoire et impératifs économiques.