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SCANDALE à Besançon : Des enfants en bas âge testés POSITIFS à la cocaïne

Un fait divers glaçant secoue la région de Besançon. Deux parents viennent d’être condamnés pour avoir exposé leurs enfants à la cocaïne, entraînant une intoxication dramatique chez leur bébé de 18 mois. Une affaire qui révèle l’ampleur insoupçonnée des dangers domestiques liés à la drogue.

Un bébé en état de manque

L’histoire remonte à l’été 2023, quand les urgences pédiatriques de Besançon reçoivent un nourrisson au sexe gonflé et incapable d’uriner. Les analyses médicales révèlent l’impensable : le bébé présente des taux de cocaïne supérieurs à ceux de certains toxicomanes adultes. « Il était accro à la cocaïne à seulement un an et demi », déclarera le procureur lors du procès.

L’enfant montre tous les signes d’un sevrage violent – agitation extrême, troubles du comportement similaires à l’autisme. Sa sœur de 7 ans est également testée positive, bien qu’à des niveaux moindres. Un signalement est immédiatement transmis au parquet.

Le déni des parents

Devant le tribunal correctionnel de Besançon, les parents quadragénaires reconnaissent une consommation régulière, mais nient toute exposition volontaire. « La drogue était rangée dans notre chambre », insiste le père. Une version contredite par les enquêteurs qui ont retrouvé des traces de cocaïne sur le plan de travail de la cuisine, à portée des enfants.

Le procureur dénonce un « déni total » face à la gravité des faits. La partie civile souligne quant à elle le caractère évitable de cette intoxication, mettant en lumière la dangerosité des résidus de stupéfiants dans un foyer avec enfants.

Une condamnation symbolique

Le tribunal a finalement rendu son verdict : 12 mois de prison avec sursis pour les deux parents. La peine s’accompagne d’obligations strictes : suivi médical, indemnisation des enfants et participation à un stage de parentalité.

Les enfants restent pour l’instant placés à domicile sous surveillance renforcée. Les services sociaux n’ont pas exclu un placement extérieur en cas de nouveau manquement. Une décision qui soulève des questions sur l’efficacité des mesures de protection de l’enfance face à ce type de situations.

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