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Les avantages des anciens Premiers ministres : pourquoi Élisabeth Borne refuse de céder

Les privilèges accordés aux anciens Premiers ministres font régulièrement débat, surtout en période de restrictions budgétaires. Pourtant, Élisabeth Borne, ancienne cheffe du gouvernement, défend bec et ongles ses droits. Entre protection renforcée et collaborateurs pris en charge, son refus de réduire ces avantages suscite des interrogations sur le train de vie de l’État.

Quels sont les avantages des anciens Premiers ministres ?

Les anciens Premiers ministres en France bénéficient d’un certain nombre de privilèges garantis par l’État. Parmi eux, une voiture avec chauffeur à vie, deux collaborateurs rémunérés jusqu’à 67 ans (puis un seul par la suite), et une protection policière permanente. Ces dispositions visent à garantir leur sécurité et à leur permettre de remplir d’éventuelles fonctions publiques ou représentatives après leur mandat.

La prise de position d’Élisabeth Borne

Invitée à s’exprimer sur le sujet, Élisabeth Borne a clairement indiqué son opposition à une réduction de ces avantages. Sur une chaîne publique, elle a défendu l’importance de la sécurité et des moyens qui lui sont alloués, citant notamment les réformes impopulaires qu’elle a portées, comme celle des retraites en 2023. Selon elle, les risques associés à ces décisions justifient pleinement le maintien d’une protection renforcée.

Un coût pour l’État qui interpelle

Ces avantages représentent un coût significatif pour les finances publiques. Par exemple, Élisabeth Borne a également perçu une prime de départ équivalente à trois mois de salaire, soit plus de 45 000 euros bruts, indépendamment de la durée de son mandat. Cette somme s’ajoute aux frais annuels de ses collaborateurs, à l’entretien de son véhicule et à la logistique de sa protection.

Un débat qui divise

Alors que le gouvernement cherche à réduire ses dépenses, certains plaident pour une diminution des privilèges des anciens Premiers ministres. Michel Barnier, par exemple, avait proposé une suppression de la protection policière et des collaborateurs pour alléger ces charges. Mais cette idée se heurte à des résistances, notamment chez ceux qui estiment que ces avantages sont une contrepartie légitime des responsabilités assumées.

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr
https://www.lemonde.fr/politique/