L’acte 18 des Gilets jaunes : Un CRS filmé en train de remplir son sac de maillots du PSG. L’IGPN est sur l’affaire
Un membre des forces de l’ordre a été filmé ce samedi 16 mars en train de plier plusieurs tee-shirt blancs avant de les glisser dans un sac à dos qui semble contenir d’autres articles similaires. La séquence a été massivement relayée sur les réseaux, et de nombreux internautes ont présenté ça comme ‘une scène de pillage des maillots du PSG par la police’.
En effet, plusieurs publications accusent le policer d’avoir ‘volé’ ces vêtements, qui proviendraient de la boutique du PSG située sur les Champs-Elysées, qui venait juste de se faire piller. Des accusations prises au sérieux par la préfecture de police de Paris qui a indiqué avoir saisi l’inspection générale de la police nationale (IGPN).
💥 📽️🇫🇷VOLEUR! #GiletsJaunes #Paris #acte18 : Incroyable scène de pillage des maillots du PSG par la police😱+journaliste @RemyBuisine agressé! LA HONTE!
💥Partagez/dénoncez ce voleur svp#France #Boutelifka @celinepigalle #Algerie #YellowVests #Paris #Macron #MarcheDuSiècle pic.twitter.com/30Ddww08OR— Le Général (@leGneral2) 16 mars 2019
Par contre le syndicat UNSA Police affirme que l’individu ne fait pas partie des CRS car il n’est pas vêtu de l’uniforme de cette section : ‘Il n’y a pas de bandes jaunes sur le casque, signe distinctif ces CRS’.
Pour tous ceux qui accusaient ce policier de voleur. Attention l’abus de #FakeNews peut nuire à la santé mentale.
Une image ou vidéo demande un minimum d’analyse. #FDO #PSG#Acte18#ActesXVIII #giletsjaunes#16Mars https://t.co/gEle8QUdv0— Officiers et Commissaires de police (@PoliceSCSI) 17 mars 2019
Le syndicat CGT-Police d’Ile de France explique qu’il s’agit d’une fausse polémique. Il s’agit là d’une procédure classique de ‘collecte de pièce à conviction’, après l’interpellation d’un homme soupçonné d’avoir pillé la boutique du PSG. Le syndicat explique donc que les vêtements que l’agent récupère font office de preuves.
Ce samedi 16 mars, 80 enseignes ont été saccagées sur les Champs-Elysée, dont la brasserie du Fouquet’s partiellement incendiée. Quatre kiosques à journaux ont également été pris pour cible.