Joe Biden en Afrique : une promesse historique entachée par la fatigue
Lors de sa première visite présidentielle en Afrique subsaharienne, le président américain a voulu marquer l’Histoire. Mais un moment d’assoupissement en plein sommet a fait les gros titres. Découvrez les enjeux, les annonces économiques et les défis d’un voyage crucial en fin de mandat.
Un voyage chargé de symboles et de défis
🇦🇴🇺🇸 Joe Biden s’est endormi en plein sommet historique en Angola. pic.twitter.com/acF0xuEU2I
— Cerfia (@CerfiaFR) December 5, 2024
Cette tournée africaine avait pour objectif de renforcer les liens entre les États-Unis et le continent africain. En Angola, pays clé de cette visite, le président américain a mis en avant le « Couloir de Lobito », un projet ambitieux visant à connecter les économies régionales grâce à une infrastructure ferroviaire moderne. Avec un investissement de 600 millions de dollars, ce corridor est présenté comme un levier pour accélérer l’exportation de minerais stratégiques depuis la République démocratique du Congo (RDC) et la Zambie jusqu’au port de Lobito.
Des moments clés mais une image fragilisée
Le sommet, réunissant des dirigeants de plusieurs pays africains, a également été marqué par des images inattendues. Le président américain, visible sur des clichés la main sur le visage et les yeux clos, a laissé transparaître une fatigue manifeste. Cet incident, bien que mineur, a attiré l’attention et suscité des interrogations sur sa forme physique et sur la portée réelle de cette visite.
Le couloir de lobito : un projet de transformation économique
Ce projet vise à réduire drastiquement le temps de transport des minerais, passant de 45 jours par la route à seulement 45 heures par train. Il promet de dynamiser les économies locales tout en respectant des standards élevés en matière d’environnement, de conditions de travail et d’impact sur les populations locales. Cependant, la réalisation de cette ambition dépendra d’une coopération avec la Chine, déjà fortement implantée dans le secteur minier en RDC et en Zambie.
Un engagement stratégique à nuancer
Ce déplacement en Afrique, le premier pour un président américain depuis 2015, avait aussi pour but de contrer l’influence croissante de la Chine sur le continent. Les États-Unis se positionnent comme un partenaire proposant des initiatives plus durables et respectueuses des intérêts africains. Reste à voir si ces promesses se concrétiseront dans les années à venir.