« Je n’ai jamais appelé à tuer personne », se défend le « gilet jaune » qui collé cette affiche sur sa voiture
L’homme de 69 ans sera jugé le 12 juillet pour « outrage à personnes dépositaires de l’autorité publique » et risque une peine d’emprisonnement d’une année.
« C’est surtout pour provoquer », déclare pour sa défense le « gilet jaunes » qui avait écrit « flic suicidé, à moitié pardonné » sur sa camionnette à Montauban (Tarn-et-Garonne). L’homme de 69 ans sera jugé le 12 juillet pour « outrage à personnes dépositaires de l’autorité publique » et risque une peine d’emprisonnement pouvant aller à un an.
« Je n’ai jamais appelé à tuer personne », déclare le monsieur. « Soit on détruit, soit on provoque, je ne détruis pas, je ne manifeste même pas, mais je suis gilet jaune », poursuit-il. Il avoue qu’il « regrette que ça ait pris cette tournure » mais « mes convictions je les regrette ? non », affirme l’homme.
Le gilet jaune assure qu’il remplacera cette affiche choquante par une autre plus choquante mais qui ne soit pas répréhensible par la loi.
« Je n’ai jamais appelé à tuer personne », poursuit l’homme. « Un nombre de policiers a perdu la vie mais il n’y a pas qu’eux, il y en a d’autres », a-t-il expliqué. « Les agriculteurs, les chômeurs, les gens qui en ont marre et qui n’arrivent pas à finir les fins de mois, ils se flinguent [aussi] et leur vie vaut autant que celle des policiers », a-t-il conclu.
Le préfet se dit outré et condamne « avec la plus grande fermeté les propos écrits par un ‘gilet jaune’ du département sur les suicides dans la police et se félicite de son interpellation. Il espère une condamnation à la hauteur de l’ignominie des propos ». Le préfet déclare aussi qu’« aucun propos, aucun acte contre la police, la gendarmerie ou les pompiers ne restera impuni ».