Hausses d’impôts : L’épargne dans le viseur, un coup dur en vue pour 2025
Une crise politique récente a bouleversé l’équilibre gouvernemental et relancé le débat autour de la fiscalité. Le budget de l’année à venir est toujours en suspens, entraînant de fortes spéculations sur d’éventuelles augmentations d’impôts. Parmi les pistes explorées, l’épargne des particuliers pourrait être particulièrement concernée. Découvrez les mesures envisagées et leurs implications sur votre patrimoine.
Un projet de loi de finances en difficulté
Un renversement inattendu au sommet de l’État a provoqué la cessation des discussions relatives au budget. L’ancien chef du gouvernement, mis en minorité après avoir eu recours à un article crucial de la Constitution, a dû se retirer. Son successeur se trouve désormais chargé de présenter une nouvelle feuille de route budgétaire. Selon les observateurs, ce remaniement pourrait se traduire par des hausses d’impôts, notamment sur l’épargne.
Le sort du prélèvement forfaitaire unique
Parmi les propositions, l’augmentation du prélèvement forfaitaire unique sur les revenus de l’épargne revient avec insistance. Actuellement fixé à 30 %, incluant impôts et prélèvements sociaux, ce taux pourrait atteindre 33 %. L’objectif ? Renforcer les recettes publiques tout en harmonisant le traitement de divers produits financiers.
Vers une taxe plus élevée sur les billets d’avion
Une autre piste concerne la hausse d’une taxe appliquée sur le transport aérien. Déjà envisagée sous l’ancien gouvernement, cette mesure avait fait débat : certains parlementaires suggéraient de la quadrupler, tandis que d’autres prônaient un doublement moins drastique. Tout indique que le nouveau plan budgétaire pourrait reprendre cette idée, bien qu’aucun pourcentage officiel n’ait encore été confirmé.
Plus de pression sur les plus fortunés
Les hauts revenus ne sont pas épargnés. Une disposition prévoirait qu’au-delà d’un certain seuil annuel, fixé pour un foyer ou pour un déclarant seul, les contribuables s’acquittent automatiquement d’au moins 20 % de leurs ressources. Ainsi, même ceux bénéficiant de niches fiscales ne pourraient échapper à cette contribution minimale obligatoire, destinée à compenser les dispositifs avantageux dont ils profitent habituellement.
Des grandes entreprises aussi concernées
Enfin, les grandes sociétés réalisant un important chiffre d’affaires et affichant des bénéfices à la fin de l’exercice pourraient se voir imposer une taxe supplémentaire. Cette décision viserait à rééquilibrer l’effort fiscal entre particuliers et acteurs économiques de premier plan. Les défenseurs de cette mesure estiment qu’elle participe à la justice fiscale, tandis que ses détracteurs redoutent un frein potentiel à l’investissement.
Un calendrier incertain
Le nouveau chef du gouvernement s’est engagé à dévoiler la version finale du budget avant la mi-mars. En attendant, le climat reste propice aux rumeurs et aux spéculations. Les contribuables retiennent leur souffle, conscients que ces réformes pourraient peser lourdement sur leur portefeuille. Reste à savoir si elles seront validée