Harcèlement de rue : 332 personnes verbalisées pour outrage sexiste et ce depuis le mois d’août dernier
Il s’agit de l’une des mesures phare de la loi Schiappa. Depuis l’adoption du texte, au mois d’août dernier, 322 contraventions pour outrage sexiste ont été dressées, précise le secrétariat d’Etat chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes, le mercredi 6 mars.
Dans ce communiqué, la ministre Marlène Schiappa salue « ce travail nouveau et important mené par les forces de l’ordre sur l’impulsion du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner pour protéger les femmes et assurer leur liberté à circuler dans l’espace public en toute sécurité ».
Une amende dont le montant peut aller de 90 euros à 750 euros
D’après le texte adopté contre les violences sexistes et sexuelles la notion « d’outrage sexiste » est définie comme étant « le fait d’imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ».
Les faits évoqués sont à présent passibles d’une amende de catégorie 4, allant de 90 euros en paiement immédiat à 750 euros, et même de catégorie 5 (jusqu’à 3 000 euros) pour les récidivistes sans oublier les circonstances aggravantes.