Guerre en Ukraine : l’angoisse des Français monte après les déclarations de Macron
Depuis les récentes prises de position d’Emmanuel Macron sur le conflit ukrainien, une vague d’inquiétude submerge la France. Troubles du sommeil, crises d’angoisse, sentiment d’impuissance : les psychologues alertent sur une montée en flèche des consultations liées à la peur d’une extension du conflit. « La menace russe est devenue une source d’angoisse majeure pour de nombreux patients », constate le Dr Anne Dubois, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne.
Une anxiété qui se manifeste au quotidien
Les symptômes observés par les professionnels sont variés mais révélateurs :
- Insomnies récurrentes avec réveils nocturnes
- Difficultés de concentration au travail
- Scénarios catastrophistes envahissants
- Augmentation des attaques de panique
« Certains patients décrivent une véritable peur viscérale à l’idée que la guerre pourrait atteindre notre territoire », explique le Dr Dubois. « Ils surveillent compulsivement l’actualité, anticipent des pénuries, ou imaginent déjà des scénarios d’évacuation. »
Pourquoi cette inquiétude soudaine ?
Plusieurs facteurs expliquent cette montée de l’anxiété :
- Le changement de ton dans le discours politique français
- La médiatisation accrue des risques géopolitiques
- La mémoire collective des conflits passés
- Le contexte économique déjà tendu
Selon une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques, 58% des Français déclarent ressentir une anxiété accrue face à la situation internationale depuis le début de l’année.
Comment retrouver un équilibre psychologique ?
Les spécialistes recommandent plusieurs approches :
- Limiter l’exposition aux chaînes d’info en continu
- Pratiquer des exercices de respiration en cas de montée d’angoisse
- Maintenir des activités sociales et sportives
- Échanger avec un professionnel si l’anxiété devient handicapante
« Il ne s’agit pas de nier les risques, mais de trouver des moyens de vivre avec cette incertitude sans se laisser paralyser », souligne le Dr Dubois.