Grand débat : Certaines personnes en situation de précarité proposent « un stage de pauvreté obligatoire pour les élus »
Ce lundi 11 mars, dans le cadre du Grand débat, les personnes en situation de fragilité, victimes d’un handicap ou précaires, ont notamment proposé « un stage de pauvreté obligatoire pour les élus, les hauts fonctionnaires et travailleurs sociaux ».
La Fédération des acteurs de la solidarité, l’Armée du Salut et l’Uniopss (Unir les associations pour développer les solidarités) ont accueilli au Cese (Conseil économique social et environnemental) plusieurs délégations de personnes en situation de précarité pour qu’ils évoquent leurs besoins.
Parmi la vingtaine de propositions qui seront versées au Grand débat, les délégations ont abordé un RSA dès 18 ans, la revalorisation des minimas sociaux, des accueils de jour pour les sans-abris 7 jours sur 7 toute l’année ou encore la gratuité des transports en commun pour les ménages les plus modestes.
Mais parmi ces propositions, une a attiré l’attention. Les délégations proposent aux élus de faire un stage de pauvreté obligatoire « pour qu’ils prennent véritablement conscience de la vie sans argent », rappelle Libération.
Les personnes fragiles et en situation de précarité se saisissent du #GrandDebatNational avec beaucoup de propositions concrètes. Bravo aux associations qui l’ont organisé. Nous avons tous voix au chapitre. #DébatSociétéSolidaire pic.twitter.com/Eq7NEkiZOC
— Julien Denormandie (@J_Denormandie) 11 mars 2019