François Bayrou en pleine controverse : une erreur sur Mayotte fait scandale
Le 17 décembre, François Bayrou a commis un faux pas majeur lors de sa première intervention à l’Assemblée nationale en tant que Premier ministre. Un commentaire sur Mayotte a immédiatement provoqué une vive polémique. Découvrez les détails de cette bourde qui enflamme la classe politique !
Une déclaration maladroite et une polémique qui enfle
Le 17 décembre, François Bayrou, fraîchement nommé Premier ministre, a pris la parole à l’Assemblée nationale. Un moment crucial pour lui, mais un incident a éclaté suite à une déclaration sur Mayotte, un département français depuis 2011. Alors que le pays faisait face à une crise humanitaire après le passage dévastateur du cyclone Chido, Bayrou a affirmé qu’il était « peu usuel » que le président et le Premier ministre quittent en même temps le territoire national. Ce commentaire a fait bondir de nombreux parlementaires, qui ont souligné l’absurdité de cette remarque : Mayotte est, au même titre que la Nièvre ou le Gard, un département français.
Une erreur qui provoque l’indignation
Mayotte : « Il n’est pas d’usage que le Premier ministre et le président de la République quittent en même temps le territoire national », se défend @bayrou. « Surtout que, disons le humblement, j’ai la responsabilité de proposer au Président un nouveau gouvernement. »#DirectAN pic.twitter.com/jHaUwNjSUa
— LCP (@LCP) December 17, 2024
De nombreuses personnalités politiques ont dénoncé cette « boulette » comme un signe d’incompétence, voire de mépris. « Mayotte, c’est la France ! » a réagi le député LFI Thomas Portes, qualifiant cette déclaration de « honte absolue ». D’autres, comme le sénateur communiste Ian Brossat, ont exprimé leur indignation, soulignant l’ampleur du dédain perçu dans cette erreur. Les réactions ne se sont pas limitées à la gauche, des élus du RN ont également critiqué la méconnaissance de Bayrou concernant le statut de Mayotte. Dans l’ensemble, ce premier discours en tant que Premier ministre laisse un goût amer à plusieurs acteurs politiques.