Francis Szpiner dans la tourmente : Un scandale ébranle les coulisses du pouvoir parisien
Soupçonné d’avoir échangé un logement social contre des faveurs sexuelles, le sénateur Francis Szpiner voit sa candidature à la mairie de Paris en 2026 menacée par une enquête judiciaire explosive. Décryptage d’une affaire qui mêle abus de pouvoir, enregistrements clandestins et chantage.
Une enquête pour corruption active et passive : Les faits accablants
Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire visant l’ancien maire LR du 16ᵉ arrondissement. Selon des documents consultés par Le Parisien, Francis Szpiner aurait abusé de sa fonction pour attribuer un logement HLM à une jeune femme en échange de relations intimes. Des perquisitions ont été menées ce mardi 16 avril 2025 à son domicile, son cabinet d’avocat et la mairie d’arrondissement.
L’enregistrement clandestin qui a tout fait basculer
L’affaire éclate via une enquête pour violences conjugales impliquant la plaignante. Un enregistrement secret – saisi par le juge en 2024 – révèle ses confidences : « J’ai dû coucher avec Szpiner trois fois, dont une fois dans son bureau, pour obtenir ce logement ». La femme, alors en situation de précarité, affirme avoir sollicité l’élu via Twitter, selon BFM TV.
Le déni de Francis Szpiner : Stratégie de défense ou dernier baroud ?
L’élu de 71 ans contredit fermement les accusations : « Je n’ai jamais monnayé un logement contre des faveurs. J’ai simplement été touché par son histoire », déclare-t-il à la presse. Pourtant, des messages électroniques et témoignages accréditent leurs échanges. Le sénateur n’a pas encore été entendu par les juges, alimentant les spéculations sur sa version des faits.
Conséquences politiques : Un candidat affaibli à la mairie de Paris
Cette affaire survient deux ans avant les élections municipales parisiennes, où Szpiner comptait briguer la mairie. Son camp tente de minimiser l’impact, mais les réactions fusent déjà. Un cadre LR anonyme confie à Franceinfo : « C’est un coup dur pour notre stratégie. L’électorat conservateur pourrait se détourner ». La présidence du Sénat, saisie du dossier, envisagerait une suspension temporaire de sa fonction.