De plus en plus de sans-abri qui squattent le métro sont des travailleurs trop pauvres pour s’offrir un logement
Une récente étude réalisée sous l’égide de la RATP et l’observatoire du Samu social de Paris dresse un constat inquiétant relatif à la situation précaire des sans-abri qui passent la nuit dans le métro de la capitale. Ils sont de plus en plus nombreux à avoir un emploi.
Sur 714 sans-abri identifiés au sein des 289 stations, seulement 7 % ont indiqué rester dans le métro au cours de la journée. Le quotidien 20 Minutes indique que 20 % d’entre eux ont un travail, 6 % touchent une retraite alors que 3 % génèrent des revenus grâce au chômage.
D’après cette étude 82% des sans-abri sont des hommes célibataires francophones dont l’âge moyen s’élève à 46 ans dont un tiers générèrent des revenus. Le constat est dur puisque ces derniers n’ont pas assez de moyens pour s’offrir un logement décent. Une précarité assez inquiétante.
Toujours selon les informations relayées par cette enquête, 20 minutes indique qu’en moyenne il y a entre 200 et 350 personnes qui dorment dans le métro parisien chaque nuit. Le quotidien souligne que sur l’ensemble de l’année 2018, environ 2500 personnes différentes ont dormi au moins une fois dans le métro parisien.