Coronavirus : Les cliniques et hôpitaux privés se sentent encore sous-utilisés et ignorent la raison
A la demande des agences régionales de santé (ARS), le privé a déprogrammé la quasi-totalité de ses blocs opératoires – l’équivalent de 100 000 interventions par semaine –, à l’exception des patients pour lesquels il était impossible de différer l’opération.
Sa capacité initiale de 4 000 lits opérationnels est revue à la hausse à mesure que la situation se tend dans telle ou telle région. En Ile-de-France, où l’on est passé, toutes structures confondues, de 1 500 lits de réanimation jeudi à 2 100 lits lundi, les hôpitaux et cliniques privés ont augmenté les leurs de 180 à 450 lits.
le 23 mars, sur France Inter par Philippe Juvin. « On a demandé à quelques hôpitaux privés de nous prendre des malades, certains jouent vraiment le jeu, d’autres prétendent jouer le jeu, affirmait le chef du service des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou, à Paris. Quand on les appelle pour leur proposer un malade, ils trouvent des raisons pour ne pas le prendre. Il y a des déclarations très publiques des hôpitaux privés, et sur le terrain, on perçoit souvent des réticences. »
La vidéo ci-dessous semble prouver le contraire :