CHOQUANT : Un bébé avale de l’ecstasy chez lui, les parents gardent la garde malgré tout
Un drame évité de justesse, mais qui soulève des questions cruciales sur la responsabilité parentale. Le 23 février 2024, un enfant de 16 mois a ingéré une pilule d’ecstasy dans le domicile familial à Villefranche-sur-Saône, près de Lyon. Malgré la gravité des faits et la découverte de plus de 500 grammes de cannabis lors de la perquisition, les parents ont conservé la garde de leur enfant. Que s’est-il vraiment passé ? Et pourquoi cette décision controversée ? Plongée dans une affaire qui fait réfléchir.
Un appel aux secours qui révèle bien plus que prévu
Ce jour-là, les parents appellent les secours en urgence après avoir découvert que leur bébé avait avalé une pilule d’ecstasy. Heureusement, le pronostic vital de l’enfant n’a pas été engagé, et son état s’est rapidement stabilisé. Mais la police, dépêchée sur place, découvre bien plus que ce qu’elle imaginait. En fouillant la maison, elle met la main sur une quantité impressionnante de drogues : 500 grammes de cannabis, ainsi que de la kétamine, dissimulés dans des bocaux et flacons un peu partout.
Devant le tribunal, le père, âgé de 34 ans, tente d’expliquer : « J’ai ramené cette production de cannabis d’une culture sauvage en forêt, mais c’était uniquement pour ma consommation personnelle. » Quant à la pilule d’ecstasy, il affirme ne plus en consommer depuis longtemps et avoir simplement oublié sa présence. La mère, absente du pays pendant quatre mois avec leur enfant, assure ne rien savoir de ces substances.
Une prise de conscience tardive… ou inexistante ?
Malgré leurs déclarations, les juges restent sceptiques. Lors de l’audience, le président de la cour brandit un selfie pris par le couple : ils y apparaissent avec leur bébé dans les bras, devant un plant de cannabis. Une image qui choque et soulève des interrogations sur leur véritable prise de conscience. Pourtant, les analyses toxicologiques présentées par les parents prouvent qu’ils ont cessé toute consommation de stupéfiants depuis les faits.
L’Aide sociale à l’enfance (ASE) a finalement décidé de ne pas engager de procédure éducative, permettant au couple de conserver la garde de leur enfant. Une décision qui pourrait sembler surprenante, voire controversée, au vu des circonstances.
La justice tranche : six mois de prison avec sursis
Le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône a condamné le père à six mois de prison avec sursis. En plus de cette peine, le couple devra suivre un stage de sensibilisation aux dangers des drogues et verser une amende de 1 500 euros à l’association Enfance et Partage, au bénéfice de leur propre enfant. Une sanction qui semble mesurée, mais qui laisse planer des questions sur la sécurité de l’enfant à long terme.
Une affaire qui interpelle sur la responsabilité parentale
Cette histoire révèle les failles d’un système où les erreurs des adultes peuvent mettre en danger la vie des plus jeunes. Bien que les parents aient présenté des garanties de cessation de consommation, certains se demandent si cela suffit pour assurer la sécurité d’un enfant. Le selfie devant le plant de cannabis, en particulier, illustre une légèreté troublante face à des risques graves.
Reste à savoir si cette affaire servira de leçon pour mieux protéger les enfants dans des situations similaires. En attendant, le couple devra faire ses preuves pour regagner pleinement la confiance des autorités et de la société.