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Chocolat sous antivol chez Monoprix : Une polémique qui fait vraiment réagir !

Un simple test dans un magasin Monoprix à Marseille a déclenché une vague de réactions sur les réseaux sociaux. Pourquoi un supermarché met-il des tablettes de chocolat sous antivol ? Et surtout, est-ce une réponse efficace face à l’augmentation des vols à l’étalage ? Cette décision a divisé les internautes, provoquant à la fois colère et soutien. Décryptage de cette polémique qui secoue les consommateurs.

Le choc de la découverte : le chocolat sous antivol

Depuis l’automne, un Monoprix situé sur la Canebière à Marseille est au cœur de la polémique. Les clients ont été surpris de voir des tablettes de chocolat sous antivol, malgré leur prix inférieur à 2 euros. Une situation pour le moins inattendue qui a provoqué des réactions vives de la part des consommateurs.

La raison invoquée par l’enseigne est simple : une hausse significative des vols à l’étalage. Selon les chiffres, ces derniers auraient augmenté de 14% en 2022 dans les supermarchés français. La solution ? Mettre des antivols sur certains produits. Mais est-ce vraiment la meilleure solution ? C’est ce que beaucoup se demandent.

Les internautes réagissent avec colère et incompréhension

Les réactions sur les réseaux sociaux ne se sont pas fait attendre. « Monoprix en pleine dérive paranoïaque », « Le summum du mépris de classe », déplorent certains clients. D’autres vont plus loin : « L’antivol coûte sûrement plus cher que le chocolat ! » L’ironie et l’indignation sont palpables.

Un internaute se révolte : « Pourquoi mettre des produits alimentaires sous antivol alors qu’on ne parle même pas de la hausse des prix ? ». Pour lui, la décision de Monoprix est une véritable aberration sociale. « Est-ce que les clients sont désormais tous considérés comme des voleurs ? » s’interroge-t-il.

Le soutien à l’enseigne : une protection légitime ?

Face aux critiques, d’autres internautes prennent la défense de Monoprix. « Je soutiens cette initiative, marre de payer pour ceux qui volent ! » L’argument qui revient souvent est celui de la nécessité pour les commerçants de se protéger des vols. « Si vous arrêtez de voler, Monoprix n’aurait peut-être pas eu à faire ça », lance un autre utilisateur. Pour eux, l’enseigne a tout à fait le droit de protéger ses produits contre le vol.

 

Un test qui n’a pas convaincu

Face à la montée de la polémique, Monoprix a rapidement réagi. L’enseigne a expliqué que l’installation des antivols était un « test isolé » réalisé à Marseille. Après seulement quelques heures, il a été décidé de retirer ces dispositifs, faute de résultats concluants. Cependant, certains magasins de Paris et Vincennes continuent à tester cette méthode sur les tablettes de chocolat.

Il reste à savoir si cette tendance va se répandre à d’autres rayons ou si Monoprix reviendra sur sa décision dans d’autres points de vente. À l’étranger, des mesures similaires ont été prises dans de nombreux supermarchés, notamment aux États-Unis où des produits comme le beurre ou le fromage sont sous antivol en raison de l’augmentation des vols.

Sources :