Benalla porte plainte après les enregistrements dévoilés par Mediapart
Alexandre Benalla a déposé plainte en date du jeudi 14 février suite à la publication des enregistrements de conversations entre lui et Vincent Crase, fin juillet par le site Mediapart le 31 janvier.
La plainte concerne « la détention illicite d’appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d’interceptions », « l’atteinte à l’intimité de la vie privée » et « l’atteinte à la représentation de la personne ».
Pour l’avocate de Benalla, l’enregistrement audio a une origine « incertaine, mystérieuse, inquiétante » et refuse de s’exprimer sur la base de ce document sans savoir où et par qui son client a été enregistré, ni sans savoir le but recherché par celui qui enregistre. « Et si une puissance étrangère était derrière ? », se questionne l’avocate qui demande exige l’authentification de cette enregistrement audio.
Ces enregistrements de conversations entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, ex-responsable de la sécurité de LREM et gendarme réserviste portaient notamment sur le soutien d’Emmanuel Macron dans l’affaire des violences du 1er-Mai.
En ayant cette conversation, les deux violent leur contrôle judiciaire puisqu’ils sont tous deux mis en examens le 22 juillet 2018, notamment pour « violences en réunion », après les événements du 1er-Mai.
Lundi 4 février, dans le cadre d’une procédure rarissime en France, le parquet de Paris a mené ce lundi matin une perquisition au siège d’un organe de presse, en l’occurrence le site d’information Mediapart, en marge de l’affaire Benalla. À 11h10, deux magistrats et plusieurs policiers de la Brigade criminelle de Paris se sont présentés au siège du site d’information, réclamant la remise de documents sonores.
Affaire à suivre…