Double standard judiciaire : Le nom d’un suspect peut-il influencer une enquête ? ⚖️
Et si la justice française jugeait non seulement les actes, mais aussi les prénoms ? Cette question explosive agite les débats après les déclarations choc d’un directeur d’école privée. Selon lui, l’affaire d’Albi aurait pris un tournant radical si l’assaillant s’était nommé Mohamed plutôt que Justin. Un procès en partialité qui fissure le mythe de l’impartialité républicaine.
Le cas justin : Un silence judiciaire qui interroge
Le 15 mai 2024, un adolescent est poignardé à Albi par Justin, 17 ans. Malgré la violence de l’acte, le parquet antiterroriste reste muet. « Aucun critère de radicalisation », clame la procureure. Pourtant, des voix s’élèvent : « Un « Allahu Akbar » aurait suffi à déclencher l’article 706-16 du code de procédure pénale », dénonce un éducateur dans Le Figaro.
🇫🇷 FLASH | "C’est un peu hypocrite : si Justin, l’assaillant de Nantes, s’était appelé MOHAMED et avait crié ALLAHU AKBAR, le parquet antiterroriste se serait autosaisi", a lancé un directeur d’une école privée, qui dénonce un deux poids, deux mesures.pic.twitter.com/XOKOlVBzKH https://t.co/Y5ozC64udf
— Cerfia (@CerfiaFR) April 25, 2025
Le fantôme de Mohamed : Quand le prénom devient un stigmate
« La machine antiterroriste s’emballe dès qu’un prénom « à consonance » entre en scène », accuse une avocate spécialisée, jointe par France Inter. Les chiffres du ministère de l’Intérieur abondent : entre 2020 et 2024, 73% des interpellations pour « apologie du terrorisme » concernaient des individus perçus comme musulmans. Un déséquilibre qui alimente les théories du deux poids, deux mesures.
Les experts tirant la sonnette d’alarme
Pour le sociologue Didier Lapeyronnie, cette polémique révèle une « racialisation silencieuse de la justice ». Dans une tribune au Monde, il souligne que les critères de radicalisation incluraient des biais implicites : vêtements, fréquentations, ou… prénom. L’ONU, dans un rapport de 2023, pointait déjà des « stéréotypes systémiques » dans les enquêtes françaises.
Une fracture qui déchaine les passions politiques
À l’Assemblée nationale, les réactions divergent. La gauche dénonce une « justice au faciès », tandis que la droite réplique : « L’antiterrorisme ne doit pas devenir un tabou ». Sur TikTok, le hashtag #JusticeInégale cumule 2,1M de vues. Preuve d’une défiance grandissante : 58% des 18-35 ans estiment que « le système judiciaire est inéquitable » (Sondage Harris Interactive, avril 2024).
Et maintenant ? Vers une réforme des procédures ?
Face à la controverse, le garde des Sceaux annonce un « audit indépendant » sur les critères de saisine antiterroriste. Mais les associations restent sceptiques : « Sans transparence sur les algorithmes de profilage, rien ne changera », clame la Ligue des Droits de l’Homme. Une bombe à retardement pour l’État de droit.
Sources :
- https://www.lefigaro.fr/actualite-france/ (Enquête « Justice et préjugés »)
- https://www.harris-interactive.fr/ (Sondage « Perception de la justice chez les jeunes »)