Fusillade à Rennes : Quatre suspects interpellés après le drame au Subway
Un règlement de comptes particulièrement violent a ensanglanté le quartier Villejean à Rennes. Retour sur les événements qui ont plongé la ville dans l’effroi et sur l’enquête qui a permis l’interpellation de quatre suspects.
Une attaque d’une rare violence
Jeudi 17 avril en fin d’après-midi, vers 17h30, trois hommes cagoulés et armés de kalachnikovs ont fait irruption dans un restaurant Subway de la dalle Kennedy. Devant une douzaine de clients médusés, dont plusieurs élus locaux, ils ont ouvert le feu à plusieurs reprises.
« On a entendu cinq ou six détonations », témoigne Nicolas Boucher, élu Modem présent sur les lieux. Trois jeunes hommes ont été touchés par les tirs, dont l’un grièvement blessé à l’abdomen.
Une fuite chaotique
Les agresseurs ont pris la fuite dans une Peugeot 2008, renversant au passage un piéton. Le véhicule a été retrouvé quelques heures plus tard complètement calciné sous un tunnel de la rocade rennaise.
Sur les réseaux sociaux, une vidéo montre clairement les trois individus armés quitter les lieux en courant, tirant encore en direction de passants affolés.
🚨🇫🇷 ALERTE INFO
Scènes SURRÉALISTES à Rennes
Une fusillade a éclaté dans un Subway : trois individus cagoulés ont ouvert le feu à la KALASHNIKOV, blessant quatre personnes, dont une en URGENCE ABSOLUE. Dans leur fuite, ils ont RENVERSÉ un piéton.
👉 Un élu de la commune se… pic.twitter.com/BQWdBwdP0Z
— Cerfia (@CerfiaFR) April 17, 2025
Quatre interpellations en moins de 24 heures
Grâce à une enquête rapide menée par la police et le RAID :
- Un premier suspect a été arrêté dès jeudi soir
- Trois autres individus ont été interpellés durant la nuit
- Tous étaient regroupés dans un même logement
Les quatre hommes, dont deux étaient armés lors de l’attaque, sont suspectés d’avoir participé à cette tentative de meurtre en bande organisée.
Un quartier sous le choc
La dalle Kennedy, lieu habituellement animé du quartier Villejean, reste marquée par ce drame. Les commerces alentour ont rouvert leurs portes, mais l’émotion est encore palpable parmi les habitants et les commerçants.
Le procureur de la République a confirmé que la piste d’un règlement de comptes lié au trafic de drogue était privilégiée, sans exclure d’autres motivations.