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Permis de conduire : cette infraction méconnue peut vous faire perdre des points sans même conduire

Contrairement à une idée reçue, les automobilistes peuvent voir leur permis de conduire amputé de points sans avoir commis d’infraction au volant. Une réalité méconnue qui concerne pourtant des milliers de Français chaque année. Explications sur ce piège invisible.

Le stationnement dangereux : une menace pour vos points

Si tout le monde sait qu’un excès de vitesse ou un feu rouge grillé font perdre des points, peu imaginent qu’un simple stationnement mal placé peut avoir les mêmes conséquences. Pourtant, le Code de la route est formel : certains emplacements interdits sont considérés comme particulièrement risqués pour la sécurité routière.

Les zones concernées ? Les sommets de côte, les virages serrés, les passages à niveau et les intersections. « Ces emplacements réduisent considérablement la visibilité et augmentent le risque d’accident », explique un porte-parole de la Sécurité Routière.

Des sanctions disproportionnées ?

La contravention pour stationnement dangereux comprend trois niveaux de gravité :
– 135 euros d’amende (portés à 375 euros en cas de retard de paiement)
– 3 points retirés du permis
– Une mise en fourrière possible du véhicule

Pour les conducteurs déjà en limite de points, cette sanction peut entraîner une suspension du permis pouvant aller jusqu’à trois ans. Une lourde pénalité pour une infraction commise moteur éteint.

Pourquoi une telle sévérité ?

Les autorités justifient cette rigueur par les conséquences potentielles. « Un véhicule mal garé dans un virage peut provoquer un accident mortel », alerte un expert en sécurité routière. Les statistiques montrent que 5% des accidents corporels en zone urbaine sont liés à des problèmes de visibilité dus à des stationnements gênants.

Cette mesure dissuasive s’inscrit dans une politique globale de renforcement de la sécurité routière. Avec un objectif clair : réduire le nombre de victimes sur les routes françaises, qui s’élève encore à près de 3 000 par an.

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