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Débat brûlant sur les vacances scolaires : Emmanuel Macron relance la polémique

Moudir

Le président Emmanuel Macron vient de raviver un débat déjà sensible en évoquant la réduction des vacances scolaires. Dans un contexte où la pénurie d’enseignants et la baisse des performances scolaires préoccupent la nation, ses propos déclenchent une réaction vive sur les réseaux sociaux et dans les milieux éducatifs.

Une proposition qui divise

Lors d’un déplacement à Colmar ce dimanche 2 février, Emmanuel Macron a affirmé que « la France a des vacances plus longues que dans beaucoup de pays ». Il propose ainsi de revoir la durée des vacances afin d’alléger les semaines scolaires et, selon lui, de favoriser un meilleur apprentissage. Ce discours intervient alors que la France fait partie des dix pays européens aux vacances les plus étendues, totalisant 121 jours par an.

Le président cible en particulier les vacances d’été, qui, avec 54 jours, se situent bien en dessous de la moyenne européenne d’environ neuf semaines, contrairement aux trois mois consécutifs pratiqués dans certains pays comme l’Italie. La France compense cependant avec un nombre record de petites vacances, réparties de l’automne au printemps (67 jours au total).

Réactions et critiques acerbes

Les propos du chef de l’État ont suscité une forte polémique. Sur Franceinfo, Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, a rétorqué que discuter de vacances lorsque le système scolaire semble en déclin est une diversion facile. Elle a accusé Emmanuel Macron de vouloir détourner l’attention des véritables enjeux de l’éducation.

Sur les réseaux sociaux, les internautes n’ont pas tari d’éloges à l’encontre du président, qualifiant ses déclarations de « fake news » et exprimant leur exaspération face à ce qu’ils perçoivent comme une minimisation des difficultés rencontrées par les jeunes élèves. Les critiques fusent et remettent en question la pertinence d’un tel débat dans un moment où l’urgence éducative est palpable.

Perspectives d’avenir

Par ailleurs, la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, avait indiqué il y a quinze jours au Parisien que les vacances d’été de 2025 resteraient inchangées, tandis que toute modification pour 2026 dépendrait de l’issue des discussions en cours. Ce débat, loin d’être clos, promet de faire de nouvelles étincelles et de mobiliser l’ensemble des acteurs du secteur éducatif.

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