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Condamnée pour avoir torturé son chiot : un acte inhumain révélé en Seine-et-Marne

Un acte de cruauté insoutenable a secoué la Seine-et-Marne. Un chiot de 9 mois, Gordo, a été victime de tortures atroces infligées par sa propriétaire. Cette dernière a été condamnée à une peine de prison avec sursis, mais l’histoire de cette maltraitance soulève d’importantes interrogations sur la responsabilité et la conscience des auteurs de tels actes.

Le calvaire de Gordo : torturé au sèche-cheveux

Le chiot Gordo, un bouledogue anglais de seulement neuf mois, a vécu un véritable enfer. En mars dernier, les autorités ont mis fin à un acte de maltraitance particulièrement cruel. La propriétaire, une femme de 34 ans habitant Lognes, en Seine-et-Marne, a été reconnue coupable d’avoir infligé des sévices graves à son chien, qui portait de graves brûlures sur près de 40 % de son corps. Ces brûlures ont été causées par un sèche-cheveux, appliqué directement sur le pelage de Gordo.

Des témoignages effroyables : L’enfer de Gordo

Les voisins de la trentenaire ont été témoins de scènes terrifiantes. Des bruits sourds, semblant provenir d’un animal jeté contre les murs, des hurlements de douleur et des coups violents ont été rapportés. Les voisins, alarmés, ont immédiatement alerté le vétérinaire et la police, qui ont mis fin au calvaire du chien. Selon les témoins, le chien subissait des claques et des coups de pied répétés.

Une défense inacceptable : « un mode éducatif »

Lors du procès, l’accusée n’a pas assisté à son propre jugement. Son avocate a tenté de justifier ces actes barbares en expliquant que la femme avait agi ainsi pour « éduquer » son chien. Selon elle, Gordo hurlait fréquemment, ce qui aurait poussé sa maîtresse à recourir à ces méthodes extrêmes pour l’empêcher de monter sur les meubles ou le lit. Cependant, cette tentative de défense a été largement rejetée par les associations de défense des animaux, qui ont dénoncé un acte de torture pleinement assumé.

La condamnation et les conséquences : justice pour Gordo

Le tribunal a jugé l’acte d’une extrême gravité. La trentenaire a été condamnée à 12 mois de prison avec sursis. Elle a également été condamnée à verser une indemnisation de 500 euros à chaque association de protection des animaux, tout en étant interdite à vie de détenir un animal. En outre, elle devra rembourser les 3 000 euros engagés pour les soins de Gordo. Le chien, aujourd’hui en meilleure santé, a été confié à une association pour son bien-être et sa protection.

Sources :

Gordo bouledogue anglais

Des séquelles à vie pour l’animal