Bernard Lavilliers ne soutient plus les Gilets jaunes. Voici les raisons
Dès le début du mouvement, Bernard Lavilliers était derrière les gilets jaunes qui peuplent les ronds-points depuis novembre dernier.
Le chanteur a qualifié les Gilets jaunes de « vrai mouvement social parti de la base » et traité Macron d’ « amateur » sur les ondes d’Europe 1.
En décembre, il insiste sur sa position cette fois sur France 2, lors du JT de 13 heures. Il se qualifie de « militant anarchiste assez radical » et apporte son soutien complet aux manifestants : « Quand on me pose la question, moi qui viens du peuple, qu’est-ce que c’est que le peuple ? Ma réponse, c’est ceux qui en prennent toujours plein la gueule, c’est ça le peuple… Et qui souvent ne disent rien. Et tous les cinq ans il mettent un bulletin dans l’urne et là ils n’ont plus envie. »
Quelques mois après, changement de cap et c’est dans les colonnes de Paris Match que l’artiste de 72 ans a fait comprendre la raison pour laquelle il retirait son soutien aux Gilets jaunes. S’il ne cache pas avoir « signé derrière eux » au début, le chanteur a changé d’avis : « Mais là, ça vire au poujadisme. Et on sait où le poujadisme mène : au Front national ».
Bernard Lavilliers s’est fait aussi une nouvelle idée d’Emmanuel Macron. De président « amateur », il passe pour le musicien qui déclare « plutôt bien aimer Macron, même s’il est entouré d’une bande de stagiaires ». Pour lui, il n’y a « aucune autre alternative » au chef de l’État actuel, même s’il ajoute ne soutenir personne : « Je suis du côté des syndicats. Jamais tu ne me verras du côté des hommes politiques ». Bernard Lavilliers conclut : « Ce qui compte, c’est d’être du côté du peuple ».