Le supercalculateur japonais Fugaku a simulé la propagation du virus lors des réunions familiales
Au début de ce mois, les autorités sanitaires à l’échelle mondiale viennent de réviser leurs directives en admettant que le virus est apte à ‘rester dans l’air pendant des minutes ou des heures’ et même se produire entre des personnes espacées de plus d’un mètre.
Une étude du CDC datent du mois dernier a démontré que les personnes positives avaient deux fois plus de chances d’avoir assisté à un repas dans un restaurant dans les 15 jours précédant leur infection. Une nouvelle simulation réalisée par le supercalculateur Fugaku japonais parvient à prouver avec aisance que la configuration des sièges lors d’un repas est susceptible de faire la différence en terme de propagation du virus entre les personnes assises à une table sans masque
Certes, la configuration des sièges est primordiale mais le taux d’humidité dans la salle joue un rôle prépondérant. Plus celui-ci est haut, moins les gouttelettes se propagent dans l’air ambiant. En effet, les dernières conclusions ont démontré que moins de gouttelettes sont dispersées lorsque le taux d’humidité est conséquent, ce qui a amené les chercheurs à conseiller l’utilisation d’humidificateurs dans les endroits clos afin de limiter les infections si la ventilation par les fenêtres est de l’ordre de l’impossible.