Disney ne payer pas 100 000 employés pour pouvoir surpasser la crise du coronavirus
À partir de cette semaine, Walt Disney va cesser de payer plus de 100 000 employés travaillant dans ses parcs à thèmes et ses hôtels afin d’économiser quelque 500 millions de dollars par mois.
Une décision prise par la direction de l’entreprise, officiellement, pour ‘faire face à la baisse des revenus provoquée par la fermeture des parcs et des hôtels en Europe et aux Etats-Unis’. L’autre raison : pallier à la chute des actions de l’entreprise, qui a déjà perdu un quart de sa valeur.
Les salariés concernés travaillent sur les sites asiatiques, américains et français. S’ils conservent tous leur couverture santé, ces collaborateurs ne sont pas logés à la même enseigne : les Américains, par exemple, devront solliciter les aides fédérales (600 dollars par semaine dans le cadre du plan de relance) et celles des Etats dans lesquels ils résident – 70.000 habitent en Floride, qui finance ses résidents à hauteur de 275 dollars par semaine pendant trois mois.
En France, les salariés de Disneyland Paris touchés par ces mesures sont en revanche dans une situation bien différente de leurs homologues américains. Et pour cause, les lois françaises s’appliquent à l’entreprise, et les employés concernés sont donc au chômage partiel et touchent une partie de leur salaire.
Les dirigeants, Bob Iger et Bob Chapek, ont aussi renoncé à une partie de leur rémunération pour l’année 2020.